La Nature en lien avec Princesse Mononoké
- P.P.

- 5 sept. 2022
- 5 min de lecture
Dernière mise à jour : 11 sept. 2022
Entre rêve et réalité, de l’animisme au féminin.
On vit une dichotomie entre deux monde, celui de la nature, au travers de l’esprit de la forêt et des esprits qui la composent (ici des animaux géant) et la culture créée par l’homme.
Autrefois, l’esprit de la nature veillait sur le monde sous la forme d’animaux gigantesque, ils obéissaient à l’esprit de la forêt.
Il s’agit d’un conte initiatique. Quelque chose que l’on va interroger avec une progression. Un monde entrain de disparaitre (nature), faut-il le préserver ?
Plus représentatif de l’ambiguïté qu’il peut y avoir au cinéma. Cet animé permet de s’interroger de deux manières :
La nature doit-elle être préservée ?
Faut-il poursuivre le progrès technique ?
Miyazaki ne prend pas parti.
San = princesse Mononoké dans le film et celle qui intéresse le moins Miyazaki. Elle n’est ni plus ni moins qu’un symbole.
Synthèse :
Les personnages et éléments déclencheurs :
Démon sanglier au début du film. = Élément déclencheur. Il a été percuté par une balle humaine, ce qui va lui donner sa maladie et le transformer en « démon ».
La féminité c’est dame Eboshi qui est la « méchante » une ambivalence. (// Conan le fils du futur).
Ashitaka défend son village, le sanglier a reçu une balle humaine, il apparaît à Ashitaka sous la forme d’un démon pour se venger.
Vieille femme qui va tenir un discours a Ashitaka sur l’importance de porter un regard sans haine. « Ce que je vois présage un grand malheur ». Il doit porter un regard sans haine (de tous les coté) que ce soit la nature ou la culture.
L'histoire se déroule dans le Japon médiéval. Ashitaka, le prince de la tribu des Emishis, un peuple reclus au nord de Honshū, est frappé d'une malédiction après avoir tué Naggo, un dieu sanglier devenu un démon : son bras est animé d'une force surnaturelle, mais est rongé par l'entité démoniaque. La chamane du village le dit condamné à mourir et lui conseille de quitter le village afin d'aller chercher à l'ouest la cause de la colère de la nature et l'espoir de trouver la raison de sa malédiction.
Sur le chemin, Ashitaka sauve Jiko au détour d'un coup de main de la guerre civile qui ravage le pays. Moine vagabond très désireux de lui montrer sa gratitude, ce dernier conseille à Ashitaka de se rendre dans la forêt où vivent les esprits de la forêt, animaux gigantesques et doués de parole. Ashitaka découvre ensuite deux hommes originaires du village des forges, dirigé par Dame Eboshi. Ils ont été blessés lors d'une attaque menée par la déesse louve Moro, qui a elle-même été blessée par Dame Eboshi. Ashitaka aperçoit peu après San, la princesse Mononoké, une humaine élevée par Moro. Ashitaka ramène les deux hommes jusqu'au village des forges et est chaleureusement accueilli par les femmes du village.
Il rencontre Dame Eboshi, issue de la noblesse et qui a pourtant décidé de sauver des femmes de leur ancienne condition, à une époque où les droits humains comme animaux n'étaient pas de mise. Femme forte, elle recueille tous les indigents, tels des lépreux à qui elle confie la tâche délicate de maintenir et améliorer l'artillerie du village (cf. technique). En effet, les habitants tirent leur subsistance du sol de la forêt et produisent du fer afin de pouvoir acheter vivres et autres nécessités loin de chez eux, mais ils doivent déforester pour pouvoir accéder aux minerais, ce qui excède et enrage les dieux de la forêt. Les lépreux fabriquent donc des armes à feu pour lutter contre les esprits de la forêt. Ashitaka apprend ainsi que Dame Eboshi, qui a tiré sur Nago, est responsable de la corruption l'ayant transformé en démon.
Pendant la nuit, San pénètre dans le village pour tenter de tuer Dame Eboshi, mais Ashitaka s'interpose entre elles deux et les assomme. Il quitte ensuite le village en emportant San, mais est touché par une balle en partant. Quand San se réveille, elle s'apprête à tuer un Ashitaka affaibli, mais est déconcertée quand celui-ci lui dit qu'elle est jolie. Elle se décide ensuite à lui faire confiance quand, après l'avoir déposé sur l’îlot central de l'étang de l'esprit de la forêt, le dieu-cerf soigne la blessure du garçon.
Dame Eboshi et les villageois repoussent une attaque des samouraïs du seigneur Asano, qui cherche à s'emparer du village et des armes qui y sont produites. Dame Eboshi rencontre ensuite Jiko, qui travaille en réalité pour l'empereur et a été chargé de lui ramener la tête du dieu-cerf, censée accorder l'immortalité. Tous deux décident de s'allier dans cette tâche.
Les sangliers dirigés par Okkoto (le dieu sanglier de l’île du sud) attaquent les forces de Jiko et de Dame Eboshi pour sauver la forêt, mais ils sont décimés. Okkoto est gravement blessé et San l'emmène jusqu'au dieu-cerf pour qu'il le guérisse, mais le vieux sanglier commence déjà à être corrompu et à se transformer en démon, comme Nago. San essaie alors de l'arrêter, aidée par Ashitaka et Moro, alors que Jiko et Dame Eboshi les suivent.
Le dieu-cerf arrive et libère Okkoto de sa corruption, le privant, ainsi que Moro, de sa vie. Dame Eboshi le décapite peu après d'une balle d'arquebuse. Cet acte transforme le corps du dieu-cerf en une gigantesque forme visqueuse qui ôte la vie de tout ce qui la touche, humains, animaux et arbres (démoniaque). Moro, dans un dernier sursaut, se venge et arrache un bras à Dame Eboshi. Jiko s'empare alors de la tête du dieu-cerf et l'emporte avec ses hommes, alors que le corps de celui-ci, métamorphosé, submerge rapidement la totalité de la forêt.
Après une course-poursuite avec Jiko et ses hommes, Ashitaka et San parviennent à récupérer la tête du dieu-cerf et à la lui restituer. Ce dernier guérit alors la forêt complètement dévastée, ainsi qu'Ashitaka.
San, bien que très attachée à Ashitaka, ne peut pardonner aux humains et choisit de rester dans la forêt. Ashitaka décide d'aller vivre au village des forges d'où il pourra souvent aller voir San. Dame Eboshi, en reconnaissance de leurs actions, s'engage à repartir à zéro pour que son village cohabite davantage en harmonie avec la forêt.
Ce qu’il faut en comprendre et la philo dans tout ça…
Mise en place de la situation du film. Le responsable finalement c’est l’humain. A quel moment l’intervention humaine est délétère et en même temps ne devient-elle pas un progrès. Un refus d’asséner quoique ce soit ou même de choisir. Elle a peut - être raison l’humanité de faire ce qu’elle fait. Chacun va pouvoir expliquer ses raisons. La nécessité de trouver un équilibre, entre l’humanité et la nature. Idée profonde de Miyazaki de développement durable. Une source d’énergie renouvelable (symbiote). Message dans princesse Mononoké, être écolo ce n’est pas s’opposer à la technique.
Peut-on mener une existence plus naturelle ? (// technique)
- Parasite / symbiote
Animisme même dans les machines (balle d’arquebuse). Un sens en toute chose chez Miyazaki. La notion de destin n’est pas forcémént écrasante notement pour Ashitaka. Il faut avoir une écoute de la nature qui ne dit pas toujours ses intentions. Ashitaka va faire l’expérience de la nature qui est en guerre contre l’homme en l’écourtant. Contrairement à Mononoké qui est demblé prise dedans alors qu’elle devrait apporter un équilibre puisqu’elle est humaine. C’est une jeune fille qui a été élevée par une louve Moro, tous les animaux incarnent une divinité ici les loups. Référence au livre de la jungle. Elle pourrait être considérée. Elue qui va ramener l’équilibre, ce n’est pas elle qui va avoir cette place là c’est le prince.
La nature inspire la religion (animisme // religion).
Il a une mission qui est très forte. médiation pour maintenir la paix. Découvre le travail de dame Ebochi, les forges, les lépreux etc. Importance ici du féminin (pas du féminisme). Il s’intéresse avant tout au petites filles et aux vieilles femmes en général, Dame Eboshi se situe entre les deux. Quand ce sont des femmes elles s’opposent toujours à quelque chose. Ici elle s’oppose à la nature, aux dieux et à Mononoké. Il ne s’intéresse pas aux relations amoureuses, même si on sent une ambiguïté entre mononoké et Ashitaka. Mais ils ne peuvent être ensemble, mononoké est trop engagé et Ashitaka veut maintenir un équilibre, un état de symbiose entre L’homme et la nature, entre culture et nature.
// Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, texte 5







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